C’est une question qui revient sans cesse dans les débats depuis le début de la crise sanitaire actuelle : la ville est-elle trop dense ? Le 4 mars, ce fut au tour de Frédéric Bonnet, architecte-urbaniste et Grand prix de l’urbanisme 2014, de "réinterroger la densité au regard des questions de santé publique" lors de l’Université du génie urbain organisée par l’Ecole des ingénieurs de la ville de Paris (EIVP) sur le thème de l’urbanisme et de la santé publique. Mais son discours a rapidement porté sur d’autres problématiques. D’une part, parce que la simple question de la densité est épineuse. "Une ville moins dense, c’est une ville plus lâche qui génère plus de déplacements et donc plus d’émissions de GES et de particules, d’où un effet néfaste sur la santé", estime l’urbaniste. A l’inverse, plus de densité réduit les déplacements, mais laisse moins de place pour la nature et permet moins de résilience en cas de crise (...)
Santé et écologie se rejoignent pour le Grand Prix de l'urbanisme Frédéric Bonnet
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