Les prix des logements anciens augmentent pour le troisième trimestre consécutif

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Le marché de l’ancien est revenu au nombre de transactions annuelles constaté avant la crise de 2008–2009 (soit 830 000 à la fin avril 2016), assure les notaires dans leur note de conjoncture de juillet. La hausse annuelle des volumes atteint 19 %. Au premier trimestre 2016, les prix des logements anciens en France métropolitaine augmentent pour le troisième trimestre consécutif : + 0,5 % par rapport au quatrième trimestre 2015, après + 0,2 % les deux trimestres précédents. "Pour la première fois depuis début 2012, les prix des logements anciens s’accroissent sur un an (+ 0,3 %) par rapport au premier trimestre 2015", précise la note, et indique par ailleurs que "cette augmentation est due uniquement aux maisons, dont les prix augmentent de 1 % par rapport au même trimestre de l’année précédente". Les prix des appartements continuent de baisser sur un an, mais le recul s’atténue de nouveau ce trimestre (- 0,4 %, après – 1,1 % et – 2 %).

En Ile-de-France, les prix des logements anciens augmentent légèrement au premier trimestre 2016 (+ 0,3 %), après avoir été stables. Sur un an, les prix se redressent un peu, après une période de baisse continue depuis mi-2012. Ce léger rebond "est dû aux maisons, dont les prix se redressent, alors que les prix des appartements sont restés stables". En province, les prix des logements anciens sont en hausse pour le troisième trimestre consécutif. Sur un an, ils augmentent également de 0,4 %. Les prix des maisons poursuivent leur hausse, alors que les prix des appartements continuent de baisser.

Un climat plus haussier à l’été

La projection des indices de prix à fin août 2016, faite à partir des avant-contrats sur l’ensemble de la France métropolitaine, indique une légère baisse annuelle des prix des appartements (- 0,6 %) et une légère hausse de ceux des maisons (+ 0,3 %). En province, les projections de prix des appartements anciens indique une baisse sur un an (- 1,8 %). Les maisons suivent la tendance nationale avec + 0,4 % sur un an. En Ile-de-France, "les indicateurs avancés anticipent tous un climat un peu plus haussier à l’été, lié en partie à la composante saisonnière". A Paris, le prix attendu au m2 des appartements anciens pour août 2016 est de 8 180 €, soit une hausse trimestrielle de 2,2 %. La variation annuelle des prix dans la capitale serait également de + 2,2 %, puisque les prix s’étaient maintenus autour de 8 000 € pendant toute l’année 2015 et début 2016.

Cette hausse des prix, si elle devait se constater dans les prochains mois, "n’aurait que peu d’impact dès lors qu’elle resterait mesurée", affirme les notaires. Car les effets cumulés de taux faibles, de prix désormais attractifs et de volumes de transactions élevés devraient aboutir à un "rééquilibrage de l’offre et de la demande et donc du rapport vendeur/acquéreur".

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