Le dernier baromètre LPI-SeLoger fait état d’une augmentation généralisée du prix de l’ancien dans la capitale. Sur un an, "les prix enregistrent des hausses de 5 % et plus dans quinze arrondissements et de plus de 8 % dans huit arrondissements", précise Michel Mouillart, professeur d’économie à l’Université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger.
C’est dans le XVIIIe (Abbesses, Lamarck-Caulaincourt, Montmartre) que les prix immobiliers prennent le plus d’altitude, avec 11,1 % qui y ont été engrangés en un an. Et c’est dans le IIIe arrondissement (Filles du calvaire, République) que les prix augmentent (+ 3,5 %) le moins fortement sur l’année.
Les prix dépassent 9 000 € du m2 dans onze arrondissements. À plus de 11 000 € du m2, on retrouve les IVe (11 230 €), VIe (12 806 €) et VIIe (11 886 €) arrondissements. Mais à plus de 10 000 € du m2, les IIIe (10 053 €), Ve (10 580 €), VIIIe (10 656 €) et XVIe (10 411 €) les talonnent. Pour réduire la facture, c’est dans les XIXe (7 068 €) et XXe (7 118 €) qu’on trouve les prix les moins élevés. À Paris, la marge de négociation ne dépasse pas 2,8 % du prix de vente du bien, la tension au sein du marché immobilier parisien étant à son comble.
► Dans son dernier baromètre sur le prix des logements neufs dans les dix grandes villes françaises, Trouver-un-logement-neuf.com enregistre une très forte pression à la hausse. Jusqu’à + 10 % à Bordeaux et Strasbourg en six mois, alors que le prix moyen d’un trois-pièces dans le neuf recule paradoxalement à Paris.
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