La demande placée, sur le marché des bureaux franciliens, a enregistré une hausse de 4 % au cours du premier semestre 2017 avec 1 164 600 m2 commercialisés. Pour autant, le deuxième trimestre est en retrait : 502 100 m2, contre 662 600 m2 entre le 1er janvier et le 31 mars (- 24 %). "Sur ce premier semestre, les grandes surfaces continuent à surperformer avec une progression de 16 %. Les moyennes surfaces affichent, quant à elles, une bonne résilience avec une évolution de 8 % dans le créneau 1 000–5 000 m2. A l’inverse, les petites surfaces sont en net recul de 11 %, probablement lié à l’essor du coworking (cf. p.1). Nous maintenons toutefois notre estimation de demande placée à fin 2017 à 2,5 - 2,6 millions de m2", remarque Eric Siesse, directeur du pôle Bureaux Ile-de-France de BNP Paribas Real Estate Transaction France. Composée de 3,54 millions de m2, l’offre immédiate diminue de 5 % par rapport au deuxième trimestre du dernier exercice. Le taux de vacance se situe à 6,7 %. Le marché parisien affiche un stock immédiat très faible, d’à peine 571 000 m2 à la fin du T2, précisent les analystes de Savills. Le taux de vacance baisse et atteint les 3,1 % : un niveau qui n’avait pas été atteint depuis 2007. Seul le secteur Paris Centre Ouest hors QCA affiche un taux de vacance supérieur à 5 % et une part d’offres neuves tout à fait inédite dans Paris. A la Défense, la baisse de l’offre immédiate se poursuit encore avec 283 000 m2 disponibles à la fin du T2 2017. De ce fait, le taux de vacance s’établit désormais à 7,9 %. L’offre neuve et restructurée a de nouveau reculé et représente aujourd’hui moins de 12 % du stock.
La remontée des loyers s’est accentuée, que ce soit sur les actifs de seconde main (+ 9,5 % en péri-Défense et Boucle Sud, + 6,6 % en Boucle Nord, + 8,7 % pour Paris 18–19–20, + 5,2 % pour le QCA) ou pour les biens neufs ou restructurés (+ 27 % dans Paris 3–4–10–11, + 10 % dans le secteur péri-Défense, + 8 % dans la Boucle Sud, + 6 % dans Paris 12–13). Ailleurs, "le loyer moyen neuf est soit stable, soit orienté à la baisse", précise Savills.