La situation préoccupante des territoires dits “détendus” inquiète la fédération nationale des Offices publics de l’habitat (OPH), dont près de la moitié du parc est concernée (18 % des 2,5 millions de logements des offices sont ainsi situés en zone C et 25 % en zone B2). Elle se dit désormais en droit "d’exiger" sa prise en charge globale, tant au niveau local que national, "avec une véritable inflexion de la stratégie à mener", car "la situation de ces territoires montre en effet l’inadaptation de politiques nationales du logement assises sur les seuls objectifs de croissance quantitative".
Une inquiétude qui avait amené la fédération à s’emparer du sujet dès 2014, devant le constat d’une très forte augmentation de la vacance des logements sociaux sur ces territoires “en déprise (...)