Directeur général de Novaxia Investissement, David Seksig a signé, le 19 mars, une tribune sur "les enseignements à tirer d’une crise sanitaire inédite", "sans réel précédent dans nos économies modernes". S’il ne se dit pas surpris par la chute des marchés financiers "qui ont horreur du doute", il s’interroge sur une éventuelle contagion à l’immobilier. A l’immobilier d’entreprise notamment, "plutôt corrélé au PIB", "que les Français plébiscitent à travers les SCPI". "Par construction, l’immobilier d’entreprise s’ancre dans le temps long avec une visibilité sur les flux liés à des baux à 3, 6, 9, 12 ans plus ou moins fermes. Quant aux délais de transactions, ils sont aussi assez longs : une inertie qui sera naturellement protectrice dès lors que la crise est suffisamment courte", explique-t-il. Et l’intéressé de nuancer son propos : "mais si la crise s’avérait plus longue, le risque potentiel auquel seraient exposés les (...)