Hermitage Plaza (suite) : "aucun autre scénario que la réalisation" pour le porteur de projet

Suite à la décision, annoncée hier, de Paris La Défense de ne pas signer la promesse de vente des biens et volumes nécessaires à la réalisation du projet Hermitage Plaza, la société porteuse du projet se déclare "stupéfaite" de cette décision. Un "revirement surprenant, sans aucune justification et au mépris de tous les engagements antérieurs", précise ainsi Hermitage, qui "n’envisage aucun autre scénario que la réalisation de ce projet et met en demeure l’établissement public Paris La Défense de signer cette promesse de vente".

La société Hermitage rappelle que la décision de promesse de vente à signer avant le 31 décembre 2021 découlait d'une médiation judiciaire rendue le 24 mars 2021. "De fait, les parties ont abouti à un projet de promesse, dont le texte finalisé avait été communiqué par le notaire de Paris La Défense à Hermitage le 16 décembre 2021 et validé par Hermitage le jour même. C’est ce projet qui devait naturellement être validé par le Conseil d’Administration de Paris La Défense en date du 28 décembre 2021", explique-t-elle par voie de communiqué. Et d'indiquer que "des informations mensongères ont apparemment été diffusées en interne lors de ce Conseil portant sur la réalité des engagements et la qualité des partenaires du projet". Hermitage assure pourtant avoir "produit la preuve de l’engagement ferme d’un établissement financier international de premier plan de fournir le financement nécessaire pour qu’Hermitage s’acquitte de ses obligations au titre de la promesse de vente, soit un montant de 280 M€, offrant ainsi les garanties financières exigées. Sur le plan technique un contrat signé avec un constructeur français de renommée internationale pour accompagner les travaux a également été produit, contrat qui avait été préalablement soumis à Paris La Défense pour validation".

Le porteur de projet souhaite ainsi voir rapidement l'Etablissement public d'aménagement revenir outour de la table pour signer cette promesse de vente, sans quoi elle "reprendra sa procédure, notamment la demande de 1 Md€ de dommages et intérêts nonobstant une demande en exécution forcée et d’autres procédures pour rupture abusive et déloyauté".